9 janvier 2010
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Afin de faciliter la diffusion de l'information au sein de l'équipe de recherche du Taillis des Coteaux, vous trouverez dans cet article les anciens rapports de fouilles depuis 2002 (les années 2000 et 2001 n'étant pas numérisés).
Ces rapports sont au format
pdf et pèsent entre 3 et 40 Mo en fonction des années. Ils sont protégés par des mots de passe que je ne communiquerai par mail qu'au cas par cas.
- Rapport de fouilles
2002 (3 Mo)
- Rapport de fouilles
2003 (4 Mo)
- Rapport de fouilles
2004 (7,6 Mo)
- Rapport de fouilles
2005 (14,6 Mo)
- Rapport de fouilles
2006 (5 Mo)
- Rapport de fouilles
2007 (16 Mo)
- Rapport de fouilles
2008 (22 Mo zippé)
- Rapport de fouilles
2009 (40 Mo zippé)
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Le chantier
18 avril 2006
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L'accès à la commune d'Antigny est relativement simple :
- La gare
SNCF de Montmorillon (Vienne), à un quart d'heure d'Antigny, accueille plusieurs fois par jour des TER en provenance de la gare TGV de Poitiers (Vienne).
- La gare routière de Saint-Savin (Vienne) accessible directement en bus depuis la
gare TGV de Poitiers (Vienne).
- Par
la route, depuis Poitiers (autoroute A10), suivre Chauvigny, Saint-Savin puis Antigny.
Localisation des points stratégiques du chantier.
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Le chantier
17 avril 2006
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Le chantier de la grotte du Taillis des Coteaux est actuellement subdivisé en 3 secteurs fouillés simultanément :
- le sondage
S2000, ouvert en septembre 2000 dans le talus de la grotte, permet d'explorer l'imposante stratigraphie conservée en avant de la grotte. Il renferme une séquence chrono-culturelle allant du Magdalénien inférieur (autour de 17 000 BP) à l'Aurignacien (autour de 30 000 BP). Un seul fouilleur très expérimenté travaille dans ce sondage de 5 mètres de profondeur, sécurisé par un étayage métallique.
Joël explore le niveau aurignacien VIIa au fond du sondage S2000.
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Le talus de la grotte (secteur AG) : à partir de la séquence chrono-culturelle déterminée dans le sondage S2000, la fouille s'est étendue en direction de la grotte. À l'heure actuelle, une vingtaine de m
2 sont en cours de décapage dans ce secteur. Ils livrent des niveaux du Magdalénien inférieur conservant un grand foyer et de très nombreux restes lithiques et osseux.
Ce secteur est protégé par un grand abri de fouille construit en 2001.
Des fouilleurs travaillent dans le talus de la grotte.
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La salle d'entrée de la grotte (secteur EG) : la fouille de la grotte a débutée en 2002 et ce sont maintenant 30 m
2 qui sont fouillés. Ce secteur livre des niveaux du Magdalénien moyen (autour de 14 500 BP) non conservés dans le talus de la grotte.
Une partie de l'équipe de fouille travaille dans la salle d'entrée de la grotte.
Les infrastructures installées à proximité du chantier permettent de tamiser le sédiment issu de la fouille et de trier les refus de tamis. Un laboratoire de campagne est installé pour assurer le lavage, le marquage et le conditionnement du mobilier archéologique.
Le laboratoire de campagne et la zone de tamisage.
Le mobilier archéologique est périodiquement évacué vers le Centre d'Archéologie Régionale de Poitiers où des bureaux sont mis à la disposition du chantier par le Service Régional de l'Archéologie du Poitou-Charentes.
Conditionnement du mobilier archéologique.
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Le chantier
15 avril 2006
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L'objectif de cette fouille est de constituer un certain nombre de référentiels chronoculturels, paléoenvironnementaux, géologiques... utiles à la compréhension des multiples occupations du site, mais aussi à l'ensemble de la communauté scientifique pour appréhender différents aspects des comportements économiques et sociaux paléolithiques.
Fouille des niveaux du Magdalénien moyen dans l'entrée de la grotte.
La fouille de la grotte du Taillis des Coteaux livre une grande diversité de vestiges : industries lithiques, industries osseuses, faunes (grandes faunes, microfaunes, poissons, oiseaux), structures de combustion... qui exige, au-delà d'une grande rigueur de travail, beaucoup de patience et de doigté. La journée de travail s'organise autour de plusieurs postes de travail :
- La fouille : organisée à partir d'un carroyage aérien, la fouille concerne simultanément le talus de la grotte et la salle d'entrée. Les objets sont minutieusement dégagés et laissés en place afin d'être photographiés puis relevés manuellement sur un plan.
- Le relevé : les carrés fouillés sont relevés au 1/20
ème à l'aide d'un carroyage portatif, après avoir été photographiés en vue zénitale. Cette année, un topographe assistera les relevés les plus complexes (amas de silex denses, structures de combustion...).
Relevé manuel à l'aide d'un carroyage portatif.
- Le tamisage : tout le sédiment retiré des niveaux archéologiques est tamisé à l'eau afin de recherche les plus petits éléments non visibles à la fouille (microfaune, restes de poissons, esquilles de silex...). Cette opération longue et parfois fastidieuse doit être menée avec le plus grand soin car les éléments récoltés livrent bien souvent de précieuses informations.
Tamisage à l'eau.
- L'enregistrement et le conditionnement du mobilier : le lavage et le marquage du mobilier archéologique se fait directement sur le chantier, dans le laboratoire de campagne installé pour l'occasion. Lors du conditionnement des objets, la vérification de l'enregistrement sur le listing de fouille et sur le plan au 1/20ème est faite. Les éventuelles erreurs sont ainsi corrigées.
Chaque fouilleur consacrera la même attention à chacun de ces postes qu'il occupera tous au cours de son séjour sur le chantier.
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Le chantier